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Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre du Programme des travailleurs étrangers temporaires

Le 4 avril, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, l’honorable Carla Qualtrough, a présenté le Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Il s’agit de la prochaine étape du processus d’ajustement et d’amélioration du PTET, de manière à s’assurer qu’il réponde aux besoins actuels du marché du travail.

Les trois objectifs principaux sont : lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, accroître la protection des travailleurs et créer une main-d’œuvre plus robuste pour aujourd’hui et demain, ce qui passe notamment par un meilleur accès à la résidence permanente. Cinq changements stratégiques clés seront mis en œuvre au cours des prochains mois dans le cadre du Plan d’action afin de résorber les pénuries actuelles de main-d’œuvre et de compétences.

En vigueur dès maintenant :

  • Pour pallier à la période de pointe saisonnière, le nombre de postes à bas salaire que les employeurs des industries saisonnières peuvent pourvoir au moyen du PTET ne sera plus limité. Cette mesure rend permanente l’exemption de plafond saisonnière en vigueur depuis 2015. De plus, la durée d’emploi maximale de ces postes passera de 180 à 270 jours par année.
  • La période de validité de l’évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) passera de 9 à 18 mois (avant la pandémie, elle durait 6 mois).
  • La durée d’emploi maximale des travailleurs dans les volets des postes à haut salaire et des talents mondiaux passera de deux à trois ans. Les travailleurs accéderont ainsi plus facilement à la résidence permanente et pourront faire partie de la main-d’œuvre canadienne à long terme.

En vigueur à partir du 30 avril :

  • Dans sept secteurs touchés par une pénurie de main-d’œuvre généralisée, les employeurs offrant des postes à bas salaire pourront, pendant un an, embaucher 30 % de leur main-d’œuvre grâce au PTET. La limite pour tous les autres employeurs offrant des postes à bas salaire sera de 20 % jusqu’à nouvel ordre, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’ancien plafond pour plusieurs employeurs.
  • Le gouvernement mettra fin à la politique actuelle voulant qu’on refuse d’office les demandes d’EIMT dans les régions où le taux de chômage atteint 6 % ou plus pour certaines professions à bas salaire dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration et du commerce de détail.

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